Document 1 : Hambourg, port européen et mondial
Document 2 :
Document 3 :
Document 4 :
Document 5 : Des territoires inégaux
Si le revenu net moyen a globalement augmenté ces dix dernières années outre-Rhin, toutes les régions n’en ont pas profité de la même façon. C’est la ville de Gelsenkirchen, port fluvial du bassin de la Ruhr, qui est la lanterne rouge du pays en matière de pauvreté, bien qu’elle se situe en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, dont le PIB est le plus élevé d’Allemagne. À Gelsenkirchen, le revenu net moyen est de 16 203 euros par personne et par an, soit moins de la moitié de ce que touche un Bavarois qui peut compter sur presque 35 000 euros net par an. Néanmoins les régions de l’Est de l’Allemagne, dans leur globalité, restent moins riches que le reste de la République fédérale, même trente ans après la chute du mur de Berlin. À l’ouest, en revanche, les grandes villes de la Ruhr forment des îlots qui ont accumulé les facteurs de déclassement ces dernières années, avec la fermeture des mines et le déclin de l’acier […].
C’est dans les grandes villes allemandes que le problème de la pauvreté s’est aggravé ces dernières années. Parmi les plus concernées, on retrouve les treize agglomérations de la Ruhr de plus de 100 000 habitants : Gelsenkirchen, mais aussi Essen, Dortmund, Duisbourg, Herne, où un habitant sur cinq est dépendant de l’aide sociale pour survivre. La ville-État de Brême (565 000 habitants) a également vu son taux de pauvreté augmenter de deux points depuis 2007, à 19 %.
Cécile Boutelet, « Les Allemands les plus pauvres vivent maintenant à l’Ouest », Le Monde, 10 mai 2019.
Document 1 :
Le pont de la réunification croate
Document 2 :
Les réseaux de transport en Europe
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Document 5 :